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Daniel Díaz's LOW vol.1
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LOW Vol 1

 

Réalisé et endregistré par D.D.aux Pleasure Dome Studios, Paris, entre octobre 2005 et juin 2007.

Pas de claviers ni de guitares, pas de percussions ni de souffles, seulement des basses !

 

 

  Liner Notes:
Pour quelqu’un comme moi, compositeur et instrumentiste qui joue surtout de la basse, un enregistrement en basse solo pourrait sembler une étape logique dans ma carrière. Mais il m'a fallu 25 ans et 6 albums en tant qu’artiste/compositeur/soliste pour oser finalement publier un tel projet. Et finalement, ce n'est pas exactement « un disque de basse solo »… C'est un album de musiques exécutées seulement sur des basses.
Pas de claviers ni de guitares, pas de percussions ni de souffles, seulement des basses !
Pendant la préproduction de ce qui allait devenir mon premier album solo (The Years Alone, en 1993), j'avais décidé d'éviter la tentation de faire un album purement de bassiste solo et, à l’instar des autres collègues bassistes, de concentrer mon premier opus solo sur mes talents de compositeur-arrangeur-multi-instrumentiste plutôt que de prendre le pari plus risqué (du côté des critiques) du bassiste virtuose et exhibitionniste. C'était une décision sage, parce qu'à ce moment-là — dans un monde « après Jaco » — le standard de qualité dans l'art des solos de basse était déjà extrêmement haut.


Daniel Díaz Basses
Bajos
Baixos
Bassi
Bässe
μπάσα
Bassen
Басы
Basser
男低音
Baser
低音
باس
בַּטְנוּן
bas
ทุ้ม

LOW music for solo basses

Et puis j'ai gardé cette attitude discrète (pas de pyrotechnie à la basse) tout au long de ma carrière, jusqu'à mon dernier LP, Lugar Común, en 2005. Même si ce disque en trio était réellement un tour de force pour n'importe quel bassiste (assurer, dans une basse acoustique, à la fois le groove et tout l’intérêt harmonique et mélodique de l’accompagnement) le but principal était de mettre en valeur les chansons et le son global. En fait, il n'y a aucun vrai chorus de basse dans tout l'album (autre que la petite minute d’introduction à Luiza).

Avec le temps, j'ai toutefois continué à explorer les possibilités de la basse en solo. Plus particulièrement après m’être installé en France et avoir dû m’adapter, pour la première fois dans ma vie de compositeur, à une « vie sans piano ». Ces excursions sur le terrain de la basse sans accompagnement sont brièvement représentées dans ma discographie Interlude n°1 dans “Maquina Dura” et Dos Océanos dans "Maquina Blanda".
 

Mais le jeu de la basse en solo a toujours été mon plaisir personnel, que ce soit pour étudier, composer ou juste me détendre. Et, ces dernières années, ma petite basse Steinberger a été mon fidèle compagnon de voyage autour du monde. Finalement, j'ai beaucoup joué de la basse en solo.

Vers fin 2005, le moment a semblé bon pour faire un CD mes basses et moi : après avoir présenté avec mon trio « live » le répertoire si exigeant techniquement de Lugar Comun et après avoir exploré pendant des années mon set actuel composé par sept basses différentes et pas mal de pédales d’effets, j'ai décidé d’y aller avec ce festival de basses un peu auto indulgent.

Ainsi l'approche originale qui m'a permis de faire un CD intégral sans tomber dans la monotonie de la formule « basse non accompagnée » a été de penser à quelques chansons en tant que compositions standard avec différents instruments jouant chaque rôle, et les arranger/orchestrer en employant juste mes basses. Pour réaliser une orchestration pleine et nuancée, j’ai du utiliser différentes combinaisons d'instruments, des effets, et des techniques spéciales (notamment la pédale de volume et la technique d'harmoniques artificielles dont je suis si fier !). Ce traitement « orchestral» a été employé sur les compositions les plus traditionnelles comme Vals Polaco, Zamba Del Bajo et La Baja.

Afin d’explorer les possibilités sonores et le mélange de fréquences de mes différentes basses (croyez-moi, ce n'est pas facile de construire un master de 16 pistes avec un son clair et transparent en n’employant que des basses fréquences) quelques « études sonores » préliminaires ont été enregistrées. L’idée était d’examiner les meilleures combinaisons d’effets, instruments, technique, préamplis, etc. Certaines de ces improvisations multipistes ont été mixées et incluses dans le disque en tant qu'épisodes « abstraits » (Abstract 1, 2, & 3).

D'autre part, j'ai osé enregistrer quelques compositions dans un format plus traditionnel de basse solo non accompagnée, mais au lieu de l'approche virtuoso-soliste plus évidente, j'ai décidé d'adapter à la basse quelques-unes de mes chansons, en l’utilisant pratiquement comme guitare de baryton. Les chansons qui sont parvenues à la sélection finale ont été exécutées sur ma basse acoustique, une seule avec l'électrique (Sans Apostrophe) et une avec la contrebasse (Interlude #2).

 J'ai également essayé des pièces solo plus aventureuses à la basse électrique en utilisant divers effets en temps réel (pédales). Comme pour les morceaux « abstraits » cités plus haut, j'ai enregistré quelques improvisations libres sur la basse électrique, pour avoir des idées spontanées des directions à prendre et des sons que je pourrais employer dans les compositions solo sur le disque.

Une paire de ces improvisations a été incluse dans la version finale de LOW vol. 1 : Impromptu #1 & #2. Les deux morceaux sont des performances «live » totalement improvisées.

La sonorité plus « orchestrée » sur Impromptu #2 a été réalisée à l'aide de deux préamplis différents alimentant deux voies dans mon magnéto multipistes, un avec un énorme effet de delay, et l'autre avec des pédales de distorsion, de wha-wha et un filtre. A l'aide d'un commutateur de pied du type A/B pour changer d'un préampli à l’autre en temps réel, je pouvais jouer une phrase dans la voie 2 au-dessus d'une longue nappe avec écho que je venais de jouer dans la voie 1. Une brève exception à la règle principale (QUE DES BASSES !) est l'utilisation de ma voix pour enregistrer une boucle de batterie dans Sans Apostrophe. J'avais l'habitude de pratiquer cette chanson tout en chantant ce rythme simple, et il me semblait amusant de l'enregistrer de cette façon. J'ai chanté la partie de grosse caisse et caisse claire, et puis réenregistré le boucle hi-hat, et j'ai alors joué la chanson en basse solo là-dessus.

La deuxième exception est l'utilisation d'un enregistrement de bruit de rue pour donner une certaine ambiance en fond sonore de La Baja. J’avais un minuscule micro sur moi et je flânais dans les rues de Paris : le son de mon souffle a fourni une boucle rythmique tout à fait cohérente au rythme de chacarera de La Baja.

Le reste du disque, ce n'est rien que des basses, absolument.

J’espère que cette musique intéressera mes confrères bassistes ET d'autres mélomanes curieux.

Salut : DD

Paris, mars 2007

 

PS : LOW Vol. 2 complètera cette collection avec des versions « solo de basses » de quelques musiques écrites par mes compositeurs favoris, dont (peut-être) : A.C. Jobim, Vinicius de Moraes, Cole Porter, Astor Piazzola, J.-S. Bach, Frédéric Chopin, Erik Satie, Leguizamon & Castilla, Lennon & McCartney, Burt Bacharach, Charles Mingus, Stevie Wonder, Gilberto Gil, Caetano Veloso et Armando Manzanero.

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